(ECHO + EFFIGIES)2

[ Compagnie Point Virgule, Claire Jenny Etienne Aussel ]
Création 2021
Date(s) :  du 16 février 2022 au 17 février 2022
Horaire(s) :  19h30
Conception, mise en espace : Claire Jenny et Étienne Aussel
Chorégraphie : Claire Jenny
Réalisations vidéo : Étienne Aussel
Interprètes : Marie Barbottin, Olivier Bioret, Jérémy Deglise, Iffra Dia, Rodolphe Fouillot, Laurie Giordano, Yoann Hourcade, Bérangère Roussel
Lumières : Emmanuel Gary
Univers sonore : Nicolas Martz
Musiques : Arvo Pärt
Scénographie : Pascal Dibilio et Claude Bourgeron
Costumes : Marthe Dumas
Chef opératrice : Ludivine Large-Bessette

Quels rapports nos corps entretiennent-ils aujourd’hui avec les images ?

En proposant une déambulation très inhabituelle dans les espaces de circulation de la Maison des Arts, le binôme artistique formé par la chorégraphe Claire Jenny et le vidéaste Etienne Aussel transpose en les réinventant Effigies et Echo, deux pièces chorégraphiques de la compagnie. Leur matrice combinée permet d’éclairer par la danse et la vidéo, le narcissisme contemporain dès lors que la pulsion et le formatage enchainent nos idéaux à des diktats.

Au fil d’un parcours poétique et sensoriel auquel vous serez invités dès votre arrivée à la Maison des Arts, vous expérimenterez la sensation des effleurements des danseurs auprès de vous, entremêlés à leur image virtuelle et dansante sur les écrans d’une allée. Dans cet entrelacs scénographié, l’étroite proximité avec les images et les interprètes fait surgir, en chemin, le trouble de la surexposition médiatique. Coiffés d’ersatz de casques de VR, certains pourront, s’ils le souhaitent, intégrer la performance.

Une autre voie se dessinera encore lorsque les spectateurs se saisiront de la danse pour interagir avec les autres, le passage de la technologie aux vivants sera imperceptible mais captivant.
Comment ne pas percevoir dans ce travail original de réinvention vidéo-chorégraphique, les invariants de l’engagement artistique de la chorégraphe, ses armes de construction massive d’une intarissable et très hospitalière relation à l’autre dans une époque où les questions du corps caviardé par l’image peuvent venir abimer l’estime de soi.