The greatest show on earth, un cirque international de performances pour le XXIème siècle

[ Antonia Baehr & Valérie Castan, Contact Gonzo, Florentina Holzinger & Vincent Riebeek, Eisa Jocson, Maika Knoblich & Hendrik Quast, Philippe Quesne, Meg Stuart, Jeremy Wade, Les Trucs ]
Création 2016
Date(s) :  du 30 septembre 2016 au 5 octobre 2016
Horaire(s) :  Lundi, mardi, mercredi et vendredi à 20h30, samedi à 18h, dimanche à 15h30
Dramaturgie : Anna Wagner & Eike Wittrock
Conception, chorégraphie et mise en scène : Antonia Baehr & Valérie Castan, Contact Gonzo, Florentina Holzinger & Vincent Riebeek, Eisa Jocson, Maika Knoblich & Hendrik Quast, Philippe Quesne, Meg Stuart, Jeremy Wade, Les Trucs
Perfomance : Márcio Kerber Canabarro, le collectif Contact Gonzo, Florentina Holzinger et Vincent Riebeek, Eisa Jocson, Maika Knoblich et Hendrik Quast, Emmilou Rößling, Vânia Rovisco, Karol Tymiński et Jeremy Wade. Et d’autres invités…
Durée :  1h45
Public :  Adultes

À quoi ressemblerait un cirque qui rassemble des artistes de la performance et des chorégraphes de renommée internationale ? Et que vient nous révéler le cirque sur leur travail ? The Greatest Show on Earth est un retour à l’âge d’or du cirque, à la fin du XIXe siècle, à cette époque où les numéros se succèdent avec fracas et éclat, où les curiosités et les monstres sont exhibés et où l’inconnu a la part belle pour le plus grand plaisir du public. Loin de tout politiquement correct, ce spectacle crée des espaces de voyeurisme et de virtuosité. Les artistes invités à créer des numéros pour cette soirée haute en couleurs et en excès travaillent déjà à partir d’éléments constitutifs du cirque : la chorégraphe américaine Meg Stuart conçoit un entraînement grotesque pour survivre au futur ; le duo Vincent Riebeek et Florentina Holzinger mettent en scène leur collaboration artistique à travers un numéro de haute voltige ; Valérie Castan et Antonia Baehr explorent les dimensions monstrueuses de l’être humain : la danseuse philippine Eisa Jocson met en lumière l’inévitable part d’érotisme et d’exotisme dans l’acte même de danser pour autrui ; le duo Hendrik Quast et Maika Knoblich propose un numéro de dressage dans lequel les rôles entre humain et animal sont redistribués ; le collectif japonais Contact Gonzo fait de la prise de risque la valeur centrale de sa performance, dans un combat entre l’homme et la machine ; le chorégraphe et danseur américain Jeremy Wade sauve le monde avec Karol Tymiński dans une ouverture clownesque. Dans une arène conçue par Philippe Quesne, les shows se succèdent, rythmés par la musique dadaïste et iconoclaste de l’orchestre à deux têtes Les Trucs. Tandis que les corps s’exhibent, se travestissent et s’exposent, c’est notre rapport au spectacle, à l’argent et à l’étranger qui est mis en scène.