SUPERNOVA

[ Thomas Pondevie [Hors les murs] ]
Date(s) :  du 1 avril 2019 au 8 avril 2019
Horaire(s) :  Lycée Jean Jaurès - 1 Rue Dombasle, 93100 Montreuil : représentation tout public lun 1er avril à 19h30, représentations scolaires mar 02 > ven 05 avril à 9h et 14h30 / Lycée Maurice Ravel - 89 Cours de Vincennes, 75020 Paris : représentation tout public lun 08 avril à 19h30, représentations scolaires mar 09 > ven 12 avril à 9h et 14h30
Conception et mise en oeuvre : Thomas Pondevie
Scénographie et costumes : Charles Chauvet
Lumières et régie générale : Fanny Perreau
Composition musicale : Sébastien Angel
Collaboration artistique : Elise Chatauret
Public :  Tout Public

Trois comédiens, trois récits et une boîte noire sont les ingrédients d’une traversée littéraire qui investit des lieux hors les murs du théâtre.

Supernova repose sur l’installation hors les murs d’une « boîte à récits », dispositif scéno-graphique mobile et transformable à mi-chemin de l’univers des entre-sort forains et des spectacles de prestidigitateurs. Cette boîte est un décor et un outil pour réengager certains fondamentaux du geste théâtral et interroger la naissance possible du spectaculaire.

Trois comédiens s’y succèdent pour raconter, chacun leur tour et à leur manière, une histoire où l’homme irrémédiablement chute : la marche d’un chercheur d’or à travers le grand nord canadien (Construire un feu de Jack London), le dernier tour de piste d’un jeûneur professionnel (Un artiste de la faim de Franz Kafka), et le dilemme d’un soldat anglais enjoint de mettre à mort un éléphant (Comment j’ai tué un éléphant de George Orwell). Progressivement, ils s’enfoncent dans l’univers de ces nouvelles en mobilisant pas à pas les outils du théâtre et en invitant les spectateurs à explorer les configurations d’un décor à multiples facettes.

En prise avec des récits parfois sombres qui, tous, disent quelque chose de la vanité des hommes, les narrateurs ne renoncent jamais. Avec les moyens du bord, ils continuent envers et contre tout de tenir la représentation, en jouant à exposer toujours, non sans décalage, la fabrique de l’illusion.