Stabat Mater

[ Domenico Scarlatti / Maëlle Dequiedt ]
Date(s) :  du 12 avril 2024 au 13 avril 2024
Horaire(s) :  Le vendredi 12 avril à 20h le samedi 13 avril à 18h
Mise en scène : Maëlle Dequiedt
Direction musicale : Simon-Pierre Bestion
Dramaturgie : Simon Hatab
Scénographie : Heidi Folliet
Costumes : Solène Fourt
Assistante costumes : Salomé Vanderdrissche
Lumières : Auréliane Pazzaglia
Comédiens : Youssouf Abi-Ayad, Émilie Incerti Formentini, Frédéric Leidgens, Maud Pougeoise
Ensemble : La Tempête
Avec : Annabelle Bayet (Soprano) Guy-Loup Boisneau (Ténor, comédien et percussions), Jean-Christophe Brizard (Basse profonde et accordéon), Myriam Jarmache (Mezzo-soprano, comédienne et danseuse), Lia Naviliat-Cuncic (Soprano, flûte traversière et charengo), Matteo Pastorino (Clarinette et clarinette basse), René Ramos-Premier (Baryton et piano), Hélène Richaud (Mezzo-soprano et violoncelle), Abel Rohrbach (Bugle et tuba), Vivien Simon (Ténor, flûtes et piano)
Durée :  1h45

Partant du Stabat Mater de Domenico Scarlatti, Maëlle Dequiedt et La Phenomena nous entraînent dans un voyage iconoclaste et transgressif à travers les siècles pour un spectacle mêlant 4 comédiens et 10 chanteurs-instrumentistes. À la tête de La Tempête, Simon-Pierre Bestion libère les énergies contenues dans la musique inouïe en adaptant cette partition écrite à l’origine pour 10 voix.

En 1703 eut lieu en Italie un tremblement de terre dévastateur. Le pape Clément XI y vit une manifestation du Ciel et décréta pour 5 ans l’interdiction de tout spectacle. Quelques années plus tard, Domenico Scarlatti vient s’installer à Rome. Fils de l’illustre compositeur d’opéra, il a longtemps vécu dans l’ombre de son père. Son nom passera à la postérité pour avoir signé quelque 555 sonates. Il compose ce Stabat Mater répondant sans doute à une commande du Vatican pour la chapelle Sixtine.

Dans cette musique, Maëlle Dequiedt et Simon-Pierre Bestion voient « la tentative de déborder le deuil par l’expression du désir ». Ce tableau de la mère se dressant face à la croix devient le point de départ d’une équipée sauvage. La metteuse en scène creuse à travers les strates que le temps a déposées pour mettre à jour la théâtralité défendue de l’oeuvre.