Lou / Loulou (la petite pelisse)

[ Mickaël Phelippeau / Gaëlle Bourges ]
Date(s) :  du 24 novembre 2022 au 26 novembre 2022
Horaire(s) :  Jeudi à 19h00, Samedi à 18h00
Lou : 
Pièce chorégraphique : Mickaël Phelippeau
Interprétation : Lou Cantor
Musiques : Lully - extraits des Folies d’Espagne, Lully - Air pour Madame la Dauphine, Rachmaninov - extraits de Folia variations sur un thème de Corelli
Lumières et scénographie : Abigail Fowler
Costumes : Clémentine Monsaingeon
Assistant lumières & régie générale : Thierry Charlier

Loulou (la petite pelisse) : 
Conception et dialogues : Gaëlle Bourges
Avec : Lou Cantor, Philippe Lebhar
Costumes, accessoires : Gaëlle Bourges, MATAKI
Collerettes, couture pelisse : Anne Dessertine
Lumière : Abigail Fowler
Musiques : Stéphane Monteiro aka XtroniK
Pièces de viole du livre I - Suite en ré mineur, Menuet, de Marin Marais par Jonathan Dunford & Benjamin Perrot & Sylvia Abramowicz Extraits des Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy, musique de Michel Legrand (Silva Screen Records 2011)

Avec et au Théâtre du Fil de l’eau

Deux chorégraphes, deux regards. Répondant à la demande de Béatrice Massin, chorégraphe baroque, Mickaël Phelippeau a inauguré la Fabrique des écritures avec Lou, un portrait chorégraphique de Lou Cantor. Avec cette interprète privilégiée de la compagnie Fêtes galantes, il aborde, fidèle à sa démarche d’altérité croisée, non seulement un répertoire spécifique mais une « expérience de corps ». Son solo éclaire le parcours sensible et subjectif de celle pour qui la « belle danse » se vit aussi au présent, et au féminin. À son tour, Gaëlle Bourges a suivi la proposition de Béatrice Massin d’aborder l’art baroque par le prisme de l’œuvre de Rubens. La chorégraphe, dont les pièces témoignent du rapport privilégié entretenu avec les représentations picturales, a choisi de s’inspirer du tableau La Petite Pelisse, avec sa femme nue à demi couverte d’une peau de bête. Dans Loulou (la petite pelisse), cette figure devient le support d’une interrogation subtile sur le lien entre fourrure et érotisme dans l’art menée par les danseurs Lou Cantor et Philippe Lebhar – jusqu’au souvenir de l’actrice Dominique Sanda dévêtue sous son manteau dans le film de Jacques Demy Une chambre en ville…

Isabelle Calabre