L’AVENTURE INVISIBLE

[ Marcus Lindeen ]
Création Festival d'Automne
Date(s) :  du 10 octobre 2020 au 6 novembre 2020
Horaire(s) :  Festival d'Automne
Sam. 10 au sam. 17 octobre
Sam. et dim. 16h et 18h, lun., jeu. et ven. 19h et 21h, relâche mar. et mer.
Texte et mise en scène : Marcus Lindeen
Dramaturgie, traduction, collaboration artistique : Marianne Ségol-Samoy
Avec : Claron McFadden, Tom Menanteau, Franky Gogo
Acteurs script sonore : Céline Ohrel, Frédérique Loliée, Martin Selze
Musique et conception sonore : Hans Appelqvist
Scénographie : Mathieu Lorry-Dupuy
Lumière : Diane Guérin
Film : Sarah Pucill
Régie plateau, lumière et vidéo : Dimitri Blin
Régie son : Isaac Azoulay
Durée :  1h30

Du samedi 10 au lundi 12 octobre et du jeudi 15 au samedi 17 octobre au T2G Gennevilliers dans le cadre du Festival d’Automne
Du mardi 3 au vendredi 6 novembre à la Comédie de Caen-CDN de Normandie, Festival Les Boréales

À travers les itinéraires exceptionnels de trois personnes contraintes à se réinventer, Marcus Lindeen nous invite à suivre le cours d’une aventure intérieure, où aucune question n’est trop intime pour être posée. Un voyage en nous-mêmes, sous la peau de notre visage, dans les méandres de notre cerveau.

Depuis une dizaine d’années, le metteur en scène et cinéaste suédois Marcus Lindeen mène une œuvre singulière et percutante, qui s’appuie généralement sur un matériau documentaire pour en fabuler les résonances sensibles, politiques et poétiques. Pour le documentaire et l’installation The Raft (2018), il étudiait les rapports de violence au sein d’un groupe à partir des interactions entre des individus laissés trois mois seuls sur un radeau. La parole autobiographique est également au centre de L’Aventure invisible, qui explore les thèmes de l’identité, de la mort et de la transformation. Les interprètes donnent voix à trois personnes sommées par le destin de repenser les fondements de leur identité. Victime d’un AVC à l’âge de trente-sept ans, une scientifique étudia de l’intérieur les dommages de cet accident sur son cerveau, qui lui fit perdre la mémoire. Une cinéaste revisite, par des rituels mortuaires, l’œuvre photographique de l’artiste queer Claude Cahun. Un homme, né avec une maladie dégénérative, fut le premier patient à recevoir une greffe totale du visage. Ces trois voix s’unissent pour former une seule conversation, qui interroge la stabilité de nos identités.

Création le 10 octobre au T2G Théâtre de Gennevilliers dans le cadre du Festival d’Automne