LA VENGEANCE EST UN PLAT, La lamentable histoire de Titus et André Nicus

[ Sophie Perez ]
Création 2023
Date(s) :  du 25 novembre 2023 au 30 novembre 2023
Horaire(s) :  du mardi au jeudi à 20h00 le samedi à 19h00 le dimanche à 16h00
Conception, mise en scène, scénographie : Sophie Perez assistée de Baptiste de Laubier
Textes de : Sophie Perez, Pacôme Thiellement (Acte I, Acte II), William Shakespeare (Acte V légèrement modifié)
Avec : Sophie Lenoir, Stéphane Roger, Marlène Saldana, Gilles Gaston-Dreyfus, Françoise Klein, Erge Yu, Marie-Pierre Brébant, Adrien Castillo, Baptiste de Laubier
Réalisation costumes : Anne Tesson
Costumes : Sophie Perez et Corine Petitpierre
Bande originale : Sophie Perez
Musique : Xavier Boussiron
Création lumière : Sophie Perez et Fabrice Combier
Création son : Félix Perdreau
Régie générale : Léo Garnier
Régie plateau et assistant scénographie : Adrien Castillo
Régie lumière : Gildas Roudaut et Léo Grosperrin
Sculptures : Dan Mestanza et Adrien Castillo
Accessoires : Adrien Castillo
Décor : Daniel Mestanza, les Ateliers de la Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, Marion Duvinage, Théo Jouffroy
Administration, production : Julie Pagnier assistée de Anaël Lallouette-Zylbersztain
Durée :  1h40

Pas de héros mais une galerie de douze personnages et autant de morts violentes dans cette tragédie peu jouée de Shakespeare. Un cadeau pour les acteurs de la troupe du Zerep qui, entre tragédie et Grand Guignol, burlesque et théâtre total, s’empare de cet objet mal identifié, pièce d’un jeune auteur de 26 ans.

Dans l’effroi et la terreur que suscite cette « lamentable histoire » hors normes, hors modes, Sophie Perez, accompagnée de Pacôme Thiellement pour l’écriture, trouve la matière nécessaire pour nourrir ses questionnements sur le théâtre et le monde, et la folie incontrôlable qui s’empare des hommes de « pouvoir », sur la question souvent fatale de la transmission et de la possession. La poésie et la beauté se mêlent à la barbarie et à l’aversion dans cette fête théâtrale troublante, hommage sans tabous au poète immortel, « Boss » incontesté de l’art dramatique.