KAFKA DANS LES VILLES

[ Philippe Hersant / Elise Vigier & Frédérique Loliée / Gaétan Lévêque / Ensemble Sequenza 9.3 ]
Date(s) :  du 16 mai 2019 au 18 mai 2019
Horaire(s) :  21H
Textes de Franz Kafka : Premier Chagrin extraits du Journal, Le Jeûneur, La Métamorphose Derniers Cahiers
Traductions : Jean-François Peyret, Robert Kahn, Claude David, Marthe Robert et Catherine Billman
Conception et mise en scène : Elise Vigier et Frédérique Loliée
Assistante mise en scène : Jeanne Kleinman
Mise en corps et en cirque : Gaëtan Levêque
Composition musicale : Philippe Hersant
Direction musicale : Catherine Simonpietri
Dramaturgie : Leslie Kaplan
Avec : 
les solistes de : l’Ensemble vocal Sequenza 9.3
Sopranos : Céline Boucard, Armelle Humbert
Alto : Sandrine Montcoudiol
Tenor : Laurent David
Barytons : Laurent Bourdeaux, Jean-Sébastien Nicolas
Violonistes : Camille Theveneau et Mickael Serra
Direction musicale et jeu : Catherine Simonpietri
Comédiens : Marc Bertin et Frédérique Loliée
Circassiens : Sebastien Davis-VanGelder et Blanca Franco (main à main), Lucie Lastella-Guipet (roue Cyr) et Nicolas Fraiseau (mât chinois)
Scénographie : Christian Tirole
Lumières : Erwan Créhin
Régie : Matthieu Duval
Costumes : Laure Mahéo & Valérie de Champchesnel
Durée :  1H

Dans un cirque vide, un directeur de salle, ancien imprésario, cherche quelle histoire, quel numéro pourrait intéresser le public aujourd’hui. Il se remémore l’histoire d’un trapéziste qui ne vivait que pour son art, qui mangeait et dormait sur son trapèze, et qui tout d’un coup a été saisi par le doute sur le sens de son travail et de sa vie : « Avoir seulement cette barre dans les mains… est-ce une vie ? »  Où vivre ? Tenter d’inventer sa vie, tenter de ne pas reproduire le mouvement de la normalité…  Où vivre ? Très haut, très bas ? Comment regarder la réalité ? La tête droite, à l’envers… ? Éveillé ou avec des rêves ?

Kafka a écrit beaucoup de textes et de personnages en rapport avec le cirque, la piste, les cages, la prouesse, le risque, l’animalité ou la monstruosité. Un des aspects de l’amour de Kafka pour le cirque est que le cirque crée une petite communauté, un lieu où chacun existe et vit avec d’autres, et toutes les questions politiques – au sens strict, la politique étant ce qui définit, la vie en commun – peuvent s’y poser. Les écrits de Kafka montrent à la fois les questions soulevées par cette vie en commun, les conflits qui en découlent , et pourtant sans nécessité. Il s’agit toujours de « trouver une issue » avec les autres.
Kafka dans les villes réunit des artistes du monde de la musique, du cirque et du théâtre, une communauté de 15 personnes  qui partagent le même espace circulaire.