GRIEF & BEAUTY

[ Milo Rau ]
Première française
Date(s) :  du 12 octobre 2021 au 13 octobre 2021
Horaire(s) :  Mardi 12 octobre 19h
Mercredi 13 octobre 20h à l'hippodrome de Douai
Avec : Arne de Tremerie, Anne Deyglat, Staf Smans, Princess Isatu Hassan Bangura
Mise en scène : Milo Rau
Dramaturgie : Carmen Hornbostel
Collaboration à la dramaturgie et coach : Peter Synaeve
Caméra : Moritz Von Dungern
Musique live : Clémence Clarysse
Composition : Elia Rediger
Décor : Barbara Vandendriessche
Lumière :  Dennis Diels
Assistanat à la mise en scène :  Katelijne Laevens
Direction de production :  Greet Prové
Durée :  2h

Quelle place tient la mort dans notre vie ? Au terme d’un an de silence imposé par la fermeture des lieux culturels, le metteur en scène suisse et directeur du NTGent, Milo Rau, revient au TANDEM* en explorateur du réel avec un spectacle qui interroge notre rapport à la mort mais aussi à la mémoire et à la solidarité.
Que reste-t-il à la fin de la vie ? Que reste-t-il d’une vie ? Le chagrin et la beauté, avec lequel le metteur en scène suisse installé à Gand revient à la scène après cette année particulière, explore plus avant notre rapport à la mort : la façon dont nous l’affrontons mais aussi la manière dont nous partageons le moment des adieux et du deuil. En s’inspirant du mythe d’Orphée et Eurydice et aux côtés de deux acteurs flamands de la troupe du NTGent, le metteur en scène invite trois autres acteurs, professionnels et amateurs, qui tous ont côtoyé la mort, que ce soit en accompagnant un proche dans ses derniers instants, qu’ils soient eux-mêmes très malades, qu’ils y soient confrontés au quotidien dans leur travail ou bien encore, parce qu’en tant qu’acteurs, ils sont déjà morts de nombreuses fois sur scène. Dans La Reprise, Milo Rau cherchait déjà à utiliser le plateau du théâtre pour faire revivre les morts, faire entendre la voix d’Ihsane Jarfi, ce jeune homme tué dans un acte aléatoire de violence homophobe. C’est en puisant dans notre patrimoine artistique, Hamlet pour La RepriseL’Orestie pour Oreste à Mossoul que Milo Rau réussit à transcender les faits divers les plus laids, les scènes de guerre les plus violentes. Ici, il s’inspire des représentations de la mort dans l’art et plus particulièrement dans la peinture, pour en montrer toute la souffrance mais aussi toute la beauté.