GLORIA, LA VIE EST UNE FÊTE

[ José Montalvo ]
Création
Date(s) :  du 4 mai 2021 au 6 mai 2021
Horaire(s) :  21:00
Chorégraphie, scénographie, conception vidéo : José Montalvo
Assistante à la chorégraphie : Joëlle Iffrig
Interprété par : Karim Ahansal dit Pépito, Michael Arnaud, Rachid Aziki dit ZK Flash, Nadège Blagone dit Sellou, Eléonore Dugué, Serge Dupont Tsakap, Fran Espinosa, Samuel Florimond dit Magnum, Elizabeth Gahl, Rocío Garcia, Florent Gosserez dit Acrow, Rosa Herrador, Dafra Keita, Chika Nakayama, Beatriz Santiago, Denis Sithadé Ros dit Sitha.
Durée :  1h15

J’aime Gloria pour sa gaité, son sens de la fête, son goût de la vie, qu’elle exprime à travers ses chants, ses danses.
J’aime Gloria pour son allégresse, pour elle, indissociable, du sentiment tragique de l’existence.
J’aime Gloria pour son talent à ne rien prendre jamais au sérieux, pour son infini désir de danser.
Pour elle, la danse parcourt charnellement les enjeux de notre condition humaine.
Pour elle,  danser exalte la part lumineuse qui est en nous et nous lie indissociablement à la joie de vivre.
La vie ne serait t’elle pas plus ample, plus respirable lorsque l’on danse plutôt que lorsque l’on ne danse pas !
Artiste chorégraphe, sorcière, fée, joueuse, baroque, loufoque, luxuriante, Gloria ne peut imaginer sa vie sans danser. Viscéralement liée à l’inspiration enivrante qu’elle y puise, la danse est pour elle un catalyseur de joie, un plaisir communicatif d’être au monde.
Ce qui préside et guide toute la vie de Gloria ? Transmettre sans limite la joie de danser. Elle aime à dire en souriant que la joie de danser permet d’accéder à la sagesse, d’embrasser plus joyeusement l’existence, de trouver une  entente plus jouissive entre la réalité et soi-même.

Gloria sait que face à l’ennui du quotidien et aux  drames existentiels, face au chaos écologique annoncé, face à la violence, à la cupidité aveugle, à l’exclusion, à la marchandisation à tout-va, il reste peu de possibilités de se réjouir, mais elle n’y voit aucune raison de désespérer. La danse est là comme un ilot, une terre d’asile, un pays de cocagne, un Eden terrestre, qui permet d’entrer radieusement en résistance.
Elle aime dire « Le monde entier est mon pays » et accueille dans ses œuvres les saveurs physiques des danses venues des six  continents.
Cette pièce est le second volet d’un diptyque, en miroir de ma précédente pièce Carmen(s). J’aimerais, dans ce second volet, créer une œuvre portée par la gaité incandescente de Gloria, par son sens de la fête et son goût de la vie.
En filigrane, l’œuvre glorifie et rend hommage à la puissance des artistes chorégraphiques, connus ou méconnus, rencontrés par mes danseurs et moi-même au fil de nos parcours de vie. Ils ont été des sources d’encouragement en nous aidant à nous surpasser, à hausser notre quotidien d’un ton. Évoqués sous forme de clins d’œil humoristiques, insolites, et décalés, ils formeront le puzzle musical et chorégraphique d’une vie d’artiste, reconnaissante et transfigurée par le talent des autres et donnant naissance à la polyphonie de Gloria.