GLORIA, LA VIE EST UNE FÊTE

[ José Montalvo ]
Création 2021
Date(s) :  du 9 septembre 2021 au 11 septembre 2021
Horaire(s) :  20h
Chorégraphie, scénographie, conception vidéo : José Montalvo
Scénographie, lumières : Didier Brun
Costumes :  Agnès d’At, Anne Lorenzo
Interprété par : Karim Ahansal dit Pépito, Michael Arnaud, Rachid Aziki dit ZK Flash, Nadège Blagone dit Sellou, Eléonore Dugué, Serge Dupont Tsakap, Fran Espinosa, Samuel Florimond dit Magnum, Elizabeth Gahl, Rocío Garcia, Florent Gosserez dit Acrow, Rosa Herrador, Dafra Keita, Chika Nakayama, Beatriz Santiago, Denis Sithadé Ros dit Sitha

Tourbillon d’interprètes en scène, elles et ils seront seize Gloria(s) à l’assaut de leur propre mémoire, faisant surgir ensemble une danse intime et plurielle, décodant tous et chacun les lexiques chorégraphiques des autres, les entremêlant pour les métamorphoser et convoquer, dans cette pièce, leurs inspirateur.trice.s, leurs totems artistiques, ceux qui auront pu influencer leur vocation, embraser leur résolution.
De l’intuition primitive d’un artiste à son engagement total, va se dessiner une aventure artistique et humaine singulière, incarnée, dans Gloria, par tous les interprètes du spectacle. Contrarié.e.s souvent dans leur première inclination par les codes traditionnels de la danse et le conformisme ordinaire, ils révèlent leur chemin propre en déployant au plateau toute la puissance et la sensibilité de leurs signatures artistiques. Elles seront dansées, chantées, signées, jouées et réinventées dans l’élan de leur pluralité. Dès qu’ils apparaissent au public, les danseurs dévoilent leur vrai nom. Karim, Michael, Rachid, Nadège, Eléonore, Serge, Fran, Samuel, Elizabeth, Rocío, Florent, Rosa, Dafra, Chika, Beatriz, Denis convoquent avec malice la réalité dans la fiction et nous invite à scroller dans leur destin.
Ils sont là, ici et maintenant, tout aussi forts que délicats avec le dessein commun de raconter ce chemin d’artistes comme un choeur vibrant de vies entrecroisées. Heureux.se.s quand ils dansent, à seize, ils rejouent l’histoire viscérale de cette fierté à la fois intime et universelle, celle d’avoir dépassé tous les préjugés pour danser et exister à tout prix .
On lit en eux cette utopie bien vivante, propre au chorégraphe José Montalvo : célébrer inconditionnellement la part lumineuse de l’humanité.