Falstaff

[ Giuseppe Verdi / Antonello Allemandi, Denis Podalydès, Laurent Delvert ]
Date(s) :  du 4 mai 2023 au 24 mai 2023
Horaire(s) :  20h sauf les dimanches 7 et 14 mai à 16h
Direction musicale : Antonello Allemandi
Mise en scène : Denis Podalydès
Collaborateur à la mise en scène : Laurent Delvert
Décors : Éric Ruf
Costumes : Christian Lacroix
Lumières : Bertrand Couderc
Collaboration aux mouvement : Cécile Bon
Chef de chant : Nicolas Chesneau
Chef de chœur : Mathieu Romano
Avec : Tassis Christoyannis : Falstaff ; Gabrielle Philiponet : Alice Ford ; Julie Robard-Gendre : Meg Page ; Silvia Beltrami : Mrs Quickly ; Clara Guillon : Nannetta ; Gezim Myshketa : Ford ; Kevin Amiel : Fenton ; Luca Lombardo : Dr Caius ; Loïc Félix : Bardolfo ; Damien Pass : Pistola ; Laurent Podalydès, Léo Reynaud : comédiens
Chœur : Chœur de l’Opéra de Lille
Orchestre : Orchestre National de Lille
Nouvelle production de : l’Opéra de Lille
Coproduction : Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, théâtre de Caen
Durée :  2h40 entracte compris
Langue :  Chanté en italien, surtitré en français

Voilà ce qui s’appelle finir en beauté…

En 1893, Verdi a 80 ans, il a écrit 27 opéras – avec un certain succès – et quitte à en composer un dernier, il voudrait que ce soit une comédie. Continuant, après Othelloet Macbeth, son compagnonnage avec Shakespeare, il s’attache à la figure grotesque de Falstaff.

Ivrogne et malfrat, coureur de jupons et fauteur de troubles, gros, goinfre, mais capable des affections les plus franches et des chagrins les plus amers… Une figure éminemment bouffe, d’une popularité sans démenti, que Shakespeare convoqua dans plusieurs de ses pièces, jusqu’à lui donner la vedette dans Les Joyeuses Commères de Windsor

« Falstaff est un glorieux jouisseur et, à la fois, il est d’une bonté constante. Dans l’horizon de la fiction, peu de géants sont des hommes de bien », expliquait l’acteur et réalisateur Orson Welles. C’est cette silhouette attachante, mélancolique autant que bouffonne, que, comme Welles avant lui, Denis Podalydès veut faire apparaître.

Un double crépuscule : celui du truculent chevalier et celui du compositeur, qui se joue de l’âge et de la maladie pour connaître un dernier triomphe.

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