Pour son troisième spectacle, Raphaëlle Boitel livre une réflexion sensible sur l’équilibre, la chute et la persévérance, qui sont autant les piliers du cirque que de notre quotidien à tous.
Dans un espace nu, en clair-obscur, il y a Julieta au coeur de son cerceau, Aloïse en contorsion, Salvo dans ses sangles, Alejandro jonglant et Loïc perché sur son fil. Deux femmes et trois hommes qui répètent. Avec grâce et vigueur, ils s’élancent, chutent, se relèvent, dérapent, doutent, persévèrent, souffrent, se réjouissent à force d’opiniâtreté et de solidarité, ils finissent par rendre l’impossible possible.
En questionnant les équilibres fragiles, le danger, la ténacité, qui sont aussi des composantes intrinsèques des matières circassiennes, Raphaëlle Boitel dessine un cirque à hauteur d’homme, beau et généreux. On y lit un immense amour pour le cirque, son histoire, ses personnages et son éternelle enfance.